Bahia Salvador, des policiers en grève depuis des jours
À Bahia Salvador, Première capitale du Brésil de 1549 à 1763, certains policiers se sont réunis devant l’Assemblée législative pour demander une révision des salaires.
Parallèlement à la période du carnaval de Rio, des policiers brésiliens ont décidé de programmer une grève et se manifester contrer la politique salariale. Ils se sont réunis sur le lieu de la grève depuis le lundi et ils ne comptaient mettre fin à cette manifestation qu’après avoir touché des augmentations de salaire.
Des policiers brésiliens en grève
Très inquiete, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, envoie des centaines de militaires de l’armée pour mettre sous contrôle cette manifestation en arrêtant les leaders de la grève, et en coupant l’eau, l’électricité et l’arrivage de la nourriture. La présidente était très déterminée. Elle voulait mettre fin à cette tentative avant que le reste du pays serait contaminé.
Décidés, les grévistes, entourés de leurs femmes et petits enfants, refusent de quitter l’Assemblée législative avant d’entendre une réponse positive. Chose qui a handicapé l’avancement des militaires.
Selon les lois brésiliennes, le mouvement est illégal. Les policiers n’ont pas le droit de faire des manifestations tout au long d’une semaine. C’est un comportement irresponsable de leur part car il va mettre en danger la sécurité de plusieurs citoyens surtout que le Brésil est en cours de fêter le festival de Rio. Un grand festival durant lequel l’absence des policiers peut lier une explosion de la criminalité.
En effet, plus de 93 personnes ont été assassinées, à Bahia Salvador, au cours des six premiers jours de grève. Plus 177 millions d’euros ont été volés. Des dizaines de bus publics ont été brulés. Ces effets catastrophiques vont non seulement affecter le déroulement du festival mais encore la réalisation de coupe mondiale 2014 et la coupe des confédérations en mi-juin 2013.