La lambada, une danse à succès venant du Brésil !
Le Brésil est incontestablement un pays bercé par la musique. Si tout le monde pense à la célèbre salsa, elle n’est pas la seule danse issue du Brésil. C’est le cas notamment de la lambada. Qui ne se souvient pas de ce célèbre tube interprété en 1989 par le groupe français Kaoma ? Avec ce hit, la lambada est apparue au grand jour dans le monde entier. Manifestation artistique typiquement brésilienne, partons ensemble à la redécouverte de la fameuse lambada !
Origines de la lambada
La lambada est un genre musical originaire de la région du Pará, dans le nord du pays. Cette danse a émergé au milieu des années 1980. Ses pas et ses mouvements sont le résultat d’un mélange des rythmes de la stampó (sorte de danse amazonienne) et du merengue. La création du nom « lambada » est attribuée à Pinduca, musicien et compositeur brésilien.
Cette désignation baptisait l’un des morceaux de son album sorti à la fin des années 1970, caractérisé comme une sorte de timbre avec des éléments de musique électronique vus dans des chansons originaires des Caraïbes. Le nouveau rythme est rapidement devenu populaire dans tout le pays et les danseurs spécialisés dans la danse lambada ont rapidement émergé.
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Une danse devenue célèbre à travers le monde
À la fin des années 1980, les hommes d’affaires français Jean Karakos et Olivier Lorsac, qui travaillent dans le secteur de la musique, sont venus au Brésil, plus précisément à Porto Seguro dans l’état de Bahia. Le but de leur visite était de rechercher de nouvelles opportunités, et ils ont été enchantés par ce style gai et funky de la lambada.
Le duo d’entrepreneurs français a vu l’énorme potentiel de cette nouvelle danse. Ils ont commencé à filmer les danseurs exécutant la danse lambada dans divers lieux de Porto Seguro afin de réaliser une sorte de clip vidéo. Avec le parrainage d’une société française de boissons non alcoolisées, ils ont formé un groupe chargé de jouer le fond musical du vidéoclip interprété par Kaoma, et qui est devenu ensuite un véritable succès planétaire !
Cela a renforcé la popularité de la danse lambada dans toute l’Europe, toujours au rythme de « Weeping gone », considéré comme l’hymne du style. Comme il a un rythme similaire, il est généralement dansé au son du zouk, danse typique des îles de la Guadeloupe et de la Martinique.
Chorégraphie
Le style de danse de la lambada présente des pas et des mouvements indéniables. Il est dansé par un couple alternant mouvements proches et éloignés. C’est un type de danse qui nécessite un certain conditionnement physique, car elle fait travailler simultanément la plupart des muscles et des articulations du corps.
Les mouvements de base des danseurs consistent à faire de petits pas en avant, à plier légèrement les genoux, en alternance avec des mouvements à gauche et à droite. Le danseur initie les mouvements avec la jambe droite et le danseur avec la gauche, permettant ainsi au balancement de rester toujours synchronisé.
Nous allons maintenant entrer dans les détails de la chorégraphie de la lambada. Les danseurs commencent à entamer leurs mouvements face à face en effectuant les mouvements de base avec leurs pieds. Puis ils s’embrassent et continuent à se dandiner, au rythme de la chanson. L’un des mouvements suivants bien connu consiste en ce qui suit : le danseur lève le bras en tenant la main du danseur qui tourne autour de son propre axe. Il s’agit d’un autre mouvement très technique et intéressant, qui suscite toujours des applaudissements et des acclamations des spectateurs !
Autre mouvement de la lambada : le danseur, en plus de tourner autour de l’axe lui-même, tourne autour du danseur. Un pas est également commun comme suit : on tient la main de l’autre et les deux se penchent en arrière. Une autre chorégraphie très caractéristique est celle où la danseuse se penche en arrière, tenant la main de son partenaire, stratégiquement positionnée dans le bas du dos. Comme la kizomba (danse typique angolaise), les danseuses et danseurs de la lambada utilisent le transfert de poids corporel pour effectuer certains mouvements de la chorégraphie.
Les « lambaterias »
À l’apogée du succès de la danse lambada, il y avait des espaces exclusivement réservés à la pratique de la lambada, espaces appelés des « lambaterias ». Après le boom observé dans les années 1990, ce type de danse a subi une certaine usure, un fait commun aux rythmes exploités de manière intensive. Mais ce n’est pas un démérite, car même s’il n’ya pas beaucoup de lambaterias, c’est toujours un style de danse très populaire et pratiqué. En outre, la lambada a obtenu le statut de culte : elle est considérée par les spécialistes de la danse comme une représentation artistique de grandes qualités techniques et culturelles du Brésil !
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La lambada et les artistes
Dans les années 1990, en plus de faire l’objet de plusieurs productions cinématographiques internationales, la danse lambada était présente dans plusieurs émissions de télévision du monde entier. Des concours de danse ont été organisés dans tout le pays, mobilisant des centaines de danseurs. Au Brésil, il ne pouvait en être autrement : plusieurs artistes de renom ont rejoint le nouveau style de danse en lançant des disques exclusivement consacrés au rythme.
Pour terminer, arrêtons-nous quelques instants pour parler de LoalwaBraz, la chanteuse de Kaoma. Née à Rio de Janeiro et issue d’une famille de musiciens, Loalwa a toujours été influencée par la bonne musique, avec un piano classique à partir de quatre ans, commençant sa carrière de chanteur à treize ans et se rapprochant des rythmes légendaires du Brésil, qui portent sa musique dans son âme. Elle a malheureusement perdu la vie il y a moins de 3 ans dans le cadre d’un crime crapuleux.
Tout cela vous rappelle de bons souvenirs, nous en sommes surs. Il ne vous reste plus qu’à réécouter la chanson de Kaoma et à regarder sur internet des vidéos de la lambada !