Castro Alves : histoire et biographie d’Antonio Frederico de Castro Alves
Castro Alves, de son nom complet Antonio Frederico de Castro Alves est un dramaturge et poète d’origine brésilienne. Il voit le jour à Curralinho, dans l’État de Para le 14 mars 1947 et décède à Salvador le 6 juillet 1871. Fervent protecteur des esclaves, il est surnommé « O Poeta dos Escravos » ou « Poète des esclaves » par ses contemporains.
Enfance et famille
Il est le fils de José Antonio Alves et Clélia da Silva Castro, docteur et professeur au sein de la Faculté de médecine de Salvador. Il est né dans une ferme appelée Cabaceiras, localisée à quelques mètres de la ville de Curralinho. La famille déménage pour la ville de Salvador en 1853 où Castro fréquentera le Collège d’Abilio Cesar Borges. Après la mort de sa mère en 1859, son père se remarie avec Maria Guimaraes Rosario. La petite famille part pour Recife. Très tôt, les professeurs de Castro décèlent en lui un talent pour la littérature.
Sa carrière dans la littérature
Castro publie son premier poème à l’âge de 16 ans en parlant de l’un des sujets qui lui tiennent à cœur, l’esclavage et ses effets sur ses victimes. L’année suivante, en 1964, il intègre l’Ecole de droit de la ville de Recife. Il quitte brièvement Recife pour revenir à Bahia, mais y retourne en 1865.
Pour Castro, l’année 1866 est marquée par sa rencontre avec Eugenia Hall avec qui il vivra une grande histoire d’amour. Le couple se sépare, cependant deux ans plus tard. En même temps, Castro voyage à Rio de Janeiro où il rencontre Machado de Assis. Ce dernier lui permet d’intégrer les grands cercles littéraires du Brésil. Il s’inscrit ensuite en troisième année à l’école de droit à Largo de Sao Francisco.
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Ses œuvres
Ses plus grandes œuvres relatent sa position vis-à-vis de l’esclavage, de la discrimination raciale et de l’amour qu’il perçoit autour de lui. Parmi ses meilleurs titres, il y a O Navio Negreiro qui paraît en 1868 et Espumas Flutuantes, publié en 1870. D’autres sont publiés à titre posthume tels que Cachoeira de Paulo Alfonso, paru en 1876, Os Escravos publié en 1883.
Sa fin de vie
En 1968, on lui ampute le pied gauche après avoir été touché par balle par un fusil de chasse. Il succombe à la tuberculose, le 6 juillet 1871.