Tout savoir sur le chocalho

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Le chocalho

Vous avez peut-être déjà vu un chocalho, mais vous ne savez pas que cet instrument de percussion se nomme ainsi. Il est d’origine portugaise et très utilisé par les percussionnistes brésiliens, mais au Portugal, on désigne par « chocalho » tout instrument secoué comme les Ganzas qui sont remplis de graines.

Dans ce dossier, nous allons plus nous concentrer sur l’instrument qui est nommé le « chocalho », le « chapinhas » ou le « rocar ».

Les caractéristiques du chocalho

Le chocalho est composé d’un cadre ou d’une manche qui est souvent en bois. On retrouve sur ce support des tringles qui accueillent les petites sonnailles généralement en acier. Ce sont ces dernières qui vont produire le bruit et on peut en compter jusqu’à plus d’une centaine. Si vous vous penchez sur ces cymbalettes et si vous vous connaissez en musique, vous allez remarquer qu’elles ressemblent à celles d’un pandeiro et d’un tambourin classique.

Le rocar est plus destiné à être joué à la main, ce qui explique ces poignées ou la prise centrale. Dans la collection des instruments de percussion, on peut retrouver le chapinhas dans différentes tailles, dans des formes variées et dans multiples dimensions. Vous avez compris que tous les modèles ne reproduisent pas le même son.

On utilise principalement cet instrument de percussion dans les batucadas avec la caixa de guerra, le tamborim, le repinique, le pandeiro, le reco-reco, le surdo, le tarol, les agogos et la cuica.

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Le chocalho

La manipulation du chocalho

On peut jouer du chocalho avec une ou deux mains. Vous avez compris qu’il faut le secouer pour avoir le son. Cependant, vous comprendrez que deux heures d’affilées à jouer de cet instrument de percussion, c’est un vrai travail pour les biceps et les triceps.

Les différentes cymbalettes du chocalho lui permettent de produire un bruit à la fois sec et puissant. Les percussionnistes qui maitrisent cet instrument peuvent produire un timbre allant du surraigu à l’aigu. Dans une composition, il est difficile de distinguer le chapinha du ganza. Ces deux instruments appartiennent d’ailleurs à la même famille. Un musicien va prendre le ganza pour les productions de courte durée, car il est moins puissant comparé au rocar.

Apprendre à jouer du chocalho

Apprendre à jouer du chocalho

Si vous aimez ces swings de la musique de Rio ou du Sud du Brésil, vous pourrez vous intéresser au chocalho. Tout le monde peut se mettre à l’apprentissage, mais il faudra avoir de l’énergie dans les bras et être persévérant. Il n’y a pas grand-chose de compliqué dans la manipulation de cet instrument, mais le secouer en continu peut très vite vous fatiguer et vous faire perdre patience. Dites-vous tout de même que les autres percussions de la samba nécessitent de l’énergie alors si c’est vraiment le rocar qui vous plaît, concentrez-vous.

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